Heyoka, la tête à l'envers
Samedi 14 juin 2025 au Champ de Mars, Nathalie Pernette et sa compagnie ont fait danser la Ville de Valence avec Heyoka, la tête à l’envers, un spectacle participatif mis en œuvre par LUX Scène nationale avec 550 amateurs de 4 à 60 ans, mobilisés par le biais d’ateliers danse et arts plastiques dans les écoles et maisons pour tous.
Avec les élèves, enseignants et parents des écoles maternelles Chauffour, Bayet, Buisson, primaires Bayet, Brossolette, Pergaud, Rigaud, Vallès, des collèges Émile Loubet et Marcel Pagnol, l’option théâtre du lycée Émile Loubet, les parents et enfants des Maisons Pour Tous du Centre Ville, de la Chamberlière, du Polygone, 17 musicien·nes de la fanfare de Jazz Action Valence et 80 chanteur·ses du chœur Mélopée.
Nathalie Pernette est artiste associée à LUX scène nationale de 2024 à 2026. Chorégraphe innovante, sa danse est fondée sur une gestuelle minutieuse, qui ne s’interdit ni la spontanéité ni l’humour et se voit traversée d’une touche ludique. Férue de fantastique, Nathalie Pernette explore un « entre-deux mondes » peuplé d’ombres, de sorcières, de fantômes, de souris galopantes... Revisitant les traditions populaires, Nathalie Pernette a créé avec Heyoka, la tête à l’envers un carnaval masqué, costumé, définitivement dansé, sur une seule et même musique, un refrain répété à l’infini, entrecoupé de poèmes scandés, de couplets dansés et de psalmodies propres à chaque groupe participant.
Heyoka, la tête à l’envers a été préparé par des ateliers artistiques en danse et costumes menés par les artistes de la compagnie tout au long de l’année scolaire (deux semaines d’immersion dans chaque classe, soient 500 heures d’ateliers). Chaque classe s’est métamorphosée en clique d’animaux ou créatures fantastiques : chimères et oiseaux feu des neiges à Pergaud, colibris à Chauffour, oiseaux, hérissons et champignons à Buisson, lutins et farfadets ; faunes et nains, ours, toucans et Phénix à Bayet, Loups-garous à Brossolette...
Heyoka, la tête à l’envers a rassemblé tous les participants métamorphosés pour une déambulation chorégraphique le 14 juin, à partir de la place porte neuve, puis un spectacle sur le Champ de Mars avec les danses de chaque clique, accompagnés par les musiciens de la fanfare de Jazz Action Valence et chanteur·ses du chœur Mélopée. En clôture, une grande danse finale invitait les spectateurs à entrer dans la ronde.
© Atelier Les Mirettes
Le carnaval conjugue l’expression de tous les extrêmes : le beau et le laid, le propre et le sale, l’humain et l’animal, le bestial, le monstre. Ce projet est préparé par le biais d’ateliers danse et arts plastiques animés par les danseurs de la Cie Pernette dans 23 classes de 11 établissements scolaires (les écoles Albert Bayet, Pierre Brossolette, Ferdinand Buisson, Chauffour, Louis Pergaud, Pierre Rigaud, Jules Vallès, les collèges Émile Loubet et Marcel Pagnol, l’option théâtre du lycée Émile Loubet), 3 Maisons Pour Tous (Centre Ville, Chamberlière, Polygone), 17 musicien·nes de la fanfare de Jazz Action Valence et 80 chanteur·ses du chœur Mélopée, préparent une déambulation chorégraphique aboutissant à une grande fête au Champ de Mars !
Heyoka, la tête à l’envers est un projet engageant, exigeant, fédérateur, ouvert sur l’espace public, impertinent, optimiste qui vise à décloisonner pour transformer. Heyoka rassemble danse, musique et arts plastiques, lie les écoles de tous les quartiers de la Ville, les enfants, les parents et les habitants, stimule les relations inter-établissements et enrichit la complicité de LUX avec ses partenaires éducatifs et socio-culturels.
Atelier mené avec les élèves de l'école Louis Pergaud © Atelier Les Mirettes
Première représentation des Phœnix devant d'autres élèves de l'école Bayet
À ÉCOUTER
↳ Musique d'HEYOKA, en collaboration avec Jazz Action Valence
Ce projet est soutenu par la Ville de Valence et la Politique de la Ville dans le cadre de FAR, la Drac Auvergne Rhône-Alpes, la Direction des services départementaux de l’Education nationale dans le cadre des Cités éducatives, la Délégation à l’action culturelle du Rectorat, et la Caisse d’Allocations Familiales.
