Heyoka, la tête à l'envers

Carnaval masqué, costumé, définitivement dansé, sur une seule et même musique, un refrain répété à l’infini, entrecoupé de poèmes scandés, de couplets dansés et de psalmodies propres à chaque groupe participant.

Temps de la dérision, de l’inversion, de la révolte permise, le carnaval, dans ses formes les plus diverses et sous tous les horizons, conjure les peurs et exalte la folie humaine. Peur de la Mort, du revenant, du retour de la bête, peur du manque et d’un avenir incertain, besoin d’expulser les maux et tensions d’une année passée. Le carnaval conjugue l’expression de tous les extrêmes : le beau et le laid, le propre et le sale, l’humain et l’animal, le bestial, le monstre. Ce projet est préparé par le biais d’ateliers danses et arts plastiques animés par les danseurs de la Cie Pernette, dans les écoles de Valence : Albert Bayet, Pierre Brossolette, Ferdinand Buisson, Chauffour, Louis Pergaud, Pierre Rigaud, Jules Vallès, les collèges Émile Loubet et Marcel Pagnol et l’option danse du lycée Émile Loubet.