Sème le vent
Nica, 21 ans, abandonne ses études d’agronomie et rentre chez elle dans les Pouilles, au sud de l’Italie, après trois ans d’absence. Elle découvre un père endetté, une région polluée et sinistrée, des oliviers dévastés par un parasite. Tous semblent avoir baissé les bras devant l’ampleur du désastre écologique et son père ne pense plus qu’à l’arrachage de l’oliveraie pour en tirer profit. Nica engage toutes ses forces pour sauver ces arbres centenaires…
Danilo Caputo a grandi dans les Pouilles, une région restée chère à son cœur. Pas étonnant qu’il y situe son premier long-métrage. Entre idéalisme de jeunesse et réalité économique d’une campagne sinistrée, son personnage se réfugie dans un espoir qui se heurte à l’existence des autres, nécessitant de survivre. Mais le film est aussi une belle histoire de famille et d’amitié, qui apporte de beaux moments de poésie et surtout une émotion ténue renvoyant chacun à ses racines et a sa capacité à rester honnête. Un film troublant et profondément beau.