Point Zéro / Wo-Man
À la croisée des styles, la danse d’Amala Dianor puise sa source dans le hip hop, le contemporain et le classique, mais aussi le sabar, danse traditionnelle sénégalaise. Il livre ici deux pièces d’exception, dévoilant une gestuelle à la fois fluide et énergique.
Avec ses complices de danse Mathias Rassin et Johanna Faye, Amala Dianor imagine Point Zéro, un retour aux sources, celles du hip hop et de la street dance à partir desquelles tout a commencé et qui les a vu grandir depuis dix ans. La pièce interroge les chemins parcourus et les esthétiques de chacun pour comprendre ce que sont devenues les valeurs fondatrices du hip hop, voir s'il est encore possible d'y puiser afin de créer, transmettre et danser de nouveau ensemble.
Au commencement de Wo-Man, il y a le solo Man Rec, créé en 2014 et qui depuis ne cesse de tourner partout dans le monde. En 2020, Amala Dianor transmet cette pièce, considérée comme le manifeste intime du chorégraphe, à Nangaline Gomis, jeune danseuse à l’énergie pulsatile tout juste sortie du Conservatoire. Plus qu’une simple reprise, il imagine pour elle un prolongement de la chorégraphie.
« Man » signifie « moi » en Wolof. « Man Rec », c’était « moi seulement ». « Wo-Man » est la version féminine de ce « moi » choral, riche d’influences diverses et de racines plurielles.