Théâtre

Les Cahiers de Nijinski

Matthieu Prual, Gaspar Claus, Denis Lavant

Choisi par le saxophoniste Matthieu Prual qui signe la mise en scène et joue face au violoncelliste Gaspar Claus, Denis Lavant incarne la douloureuse déraison du fabuleux danseur des ballets russes Vaslav Nijinski.

Denis Lavant est au centre de la scène. Parfois il s’échappe pour nous emmener ailleurs, dans son corps, dans son mouvement. À cour, Gaspar Claus, son violoncelle et son dispositif électronique. À jardin Matthieu Prual, son saxophone, sa clarinette basse, des objets et son dispositif sonore. Partout et nulle part, la lumière et l’ombre, comme un quatrième personnage.

Entrer dans Les Cahiers de Nijinski, c’est se plonger dans l’intimité d’un des plus grands génies créatifs de son époque, danseur sublime, mis en lumière, à Paris notamment, par les Ballets Russes et Diaghilev. Sa santé mentale se dégradant de jour en jour, il entame alors la rédaction de ses cahiers, dans un ultime élan vital.

Tout au long du texte, rédigé à la hâte entre sa dernière danse, et le début d’un internement psychiatrique qu’il vivra jusqu’à sa mort, Nijinski lance un véritable cri mystique d’amour et de rage.

Sur scène la voix, les corps, les peaux, les sons et les images entrent en résonance avec le souffle de Nijinski, convoquent les fantômes de ses danses, et nous plongent dans le tressaillement du génie face à l’incandescence du mystère de mourir, de créer, d’être en vie.

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Denis Lavant : voix et corps
Gaspar Claus : violoncelle et électronique
Matthieu Prual : saxophone, clarinette basse et électronique
Thomas Rabillon : création vidéo et lumière
Jérémie Bélingard : regard chorégraphique
Texte de Vaslav Nijinski adapté par Christian Dumais Lvowski

Durée : 1h15