La Grande passion
Lors d’une partie de chasse dans les Pyrénées, Jean d’Esproey rencontre Patrick Bush qui campe avec son père et sa sœur Harriet. Une amitié se noue entre les jeunes gens passionnés de sport et surtout de rugby. Le pyrénéen est le capitaine de l’équipe de rugby de Toulouse et membre de l’équipe de France, amoureux de la belle comtesse Sonia de Blich. Sonia est bien décidée à user de tous ses charmes pour distraire Jean de sa passion pour le rugby. Elle l’emmène à Chamonix loin de son équipe. Mais sur les pistes, il croise Harriet Bush qui se prépare aux championnats de luge. Elle lui rappelle sa passion et l’encourage à reprendre l’entrainement…
Avec des techniciens de premier plan (décors de Christian-Jaque) et une technique cinématographique d’avant-garde (filmage de l’intérieur d’une mêlée à travers une plaque de verre) pour exalter l’esprit qui anime l’équipe de France de rugby et celle du stade toulousain, ce film mêle fiction et images documentaires témoignant de l’engouement du public pour le rugby avec une grande habileté.
À l’occasion de l’Olympiade culturelle, le CNC donne une nouvelle jeunesse au Roman de Carpentier et à La Grande Passion, deux films muets emblématiques de l’histoire du sport français, en organisant leurs projections en ciné-concerts dans toute la France. Mais avant de les découvrir en musique sous leur plus belle parure, il a fallu leur redonner un coup d’éclat. Une mission confiée aux équipes du CNC pour Le Roman de Carpentier et au laboratoire Hiventy pour La Grande Passion. Très novateurs pour leur époque, tous deux témoignent d’un pan majeur de l’histoire du sport français : celle de la boxe avec la figure de Georges Carpentier, grand nom de l’art pugilistique, qui interprète son propre rôle dans le biopic Le Roman de Carpentier et celle du rugby et de l’incroyable ferveur qui animait déjà les supporters du ballon ovale à la fin des années 1920 dans La Grande Passion.
Accompagnement musical
Formé au Conservatoire à la pratique et théorie musicales et en Histoire de l’Art et du Cinéma, Johann Percival accompagne le film Voyage en Italie lors de Viva Cinéma 2020.
« La composition musicale s’est faite en croisant une formation hybride entre un orchestre symphonique et les instruments que l’on retrouve dans les musiques actuelles (le synthétiseur, la guitare électrique, la basse, la batterie…). Cette association permettant de réunir les sonorités contemporaines qui accordent une grande liberté dans les choix de textures pour entrer en résonance avec les motifs de l’image et la palette complète des outils que réunit l’orchestre pour accompagner un récit cinématographique… La seconde intention a été de composer un accompagnement musical et sonore oscillant entre un premier degré immersif au sein du récit et de l’action en adéquation avec les intentions de la réalisation, et une touche de second degré qui commente l’image et dialogue avec le spectateur. … » — Johann Percival
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