La Città di pianura
Carlobianchi et Doriano, deux cinquantenaires fauchés, errent la nuit en voiture de bar en bar, obsédés par l’idée d’un dernier verre, lorsqu’ils croisent la route de Giulio, un étudiant en architecture aussi timide que naïf. Entre confidences et gueule de bois, cette rencontre inattendue avec ces deux mentors improbables va bouleverser la vision que Giulio porte sur le monde, l’amour… et son avenir.
Francesco Sossai fait renaître la comédie à l’italienne avec insolence et modernité dans ce film découvert au festival de Cannes. Carlobianchi et Doriano sont deux amis, de ceux à qui Federico Fellini avait donné vie dans Les Vitelloni. Ils ont la cinquantaine, sont fauchés et leur passion commune est d’aller boire un dernier verre. Ces types-là sont de vieux briscards, du genre qui récitent toujours à l’identique la même histoire quand on leur demande une énième fois comment ils se sont connus. Ils connaissent la chanson, et ils savent dire une blague, mais ils ont aussi besoin d’un nouveau public. Une œuvre infiniment attachante, nostalgique et douce-amère.