Charlie Chaplin
Le saviez-vous ?
Chaplin a participé à un concours de sosie de lui-même
C’est l’artiste en personne qui a raconté l’histoire à un journaliste. En 1915, il participe anonymement à un concours de sosie de Charlie Chaplin... et perd ! Si on ne sait où exactement s’est déroulé la compétition, plusieurs versions évoquent qu’il se serait classé à la 3e ou à la 27e place.
À l’hôpital pour avoir mangé trop de chaussures
Scène culte dans La ruée vers l’or, l’artiste mange sa chaussure… Ce qui est moins amusant, ce sont les trois jours de tournage que cette séquence a suscités et les 63 prises nécessaires. La fameuse chaussure, faite en réglisse, était réellement mangée à chaque prise ce qui conduisit Chaplin à l’hôpital suite à un choc insulinique.
Il devint la première star internationale
Deux raisons essentielles expliquent le succès universel de Chaplin. D'abord la technique du cinéma muet, qui en balayant le problème de la langue facilite sa diffusion à l'étranger. Ensuite le moment qui voit exploser Charlot, à la veille de la Première Guerre mondiale. Alors que des milliers d'hommes meurent sur le front, la population, à l'arrière, a besoin d'une soupape et de divertissement. Et quoi de plus efficace pour tromper la mort que le génie comique de Chaplin ? Entre 1914 et 1918, le petit vagabond devient la vedette préférée des civils comme des soldats en permission.
Sa dépouille volée
Le 2 mars 1978, soit quelques mois après sa mort, deux hommes déterrent la dépouille de Charlie Chaplin dans le cimetière de Corsier-sur-Vevey, en Suisse. Le lendemain, une rançon d'un million de francs est demandée à la famille. Après plusieurs mois d'enquête, le cercueil est finalement retrouvé en avril 1978, enterré dans un champ de maïs près du lac de Genève. Sa tombe est maintenant protégée par une dalle de béton de 2 mètres d’épaisseur.
Son plus grand succès et le déclin de sa popularité
Charlie Chaplin réalise le film Le Dictateur en 1939. Son tournage débute en septembre, quelques jours après la déclaration de guerre de la France et la Grande Bretagne à l'Allemagne. Critique ouverte de la brutalité du régime nazi, cette satire se moque des dictateurs qui tentent de s'installer en Europe. Le film se termine notamment sur un discours engagé de plusieurs minutes prônant la liberté, la démocratie et la tolérance.