Gare centrale
La gare centrale du Caire, microcosme frénétique où les destins et les passions s’entrecroisent. En une journée, Kenaoui, semi-clochard boiteux et frustré recueilli par Madbouli, le kiosquier de la gare, va y connaître l’amour et la folie. Amour pour Hanouma, la vendeuse clandestine qu’il rêve d’épouser depuis longtemps — mais elle ne l’aime pas, lui préférant Abou Serib, un porteur qui veut organiser dans la gare un syndicat. Folie lorsque, aveuglé par ses pulsions, Kenaoui tue à sa place une autre fille, avant de tenter à nouveau d’emporter Hanouma, et d’en être empêché par tous.
Ce long métrage marque un véritable tournant dans l’esthétique du cinéaste qui veut délibérément rompre avec une certaine superficialité du cinéma de divertissement des années 1950, pour incarner une forme de néoréalisme.








