Vis Motrix
Quatuor pour êtres hybrides, quelque part entre la femme, l’animal et l’automate, VIS MOTRIX emmène ses spectateurs dans un territoire chorégraphique inconnu, jusqu’à les plonger dans un état proche de la transe.
Tout de noir vêtues, bien ancrées sur leurs mains et leurs pieds, cages thoraciques arquées vers le ciel, quatre danseuses semblent soudain mues par une énergie invisible, une force vitale – vis motrix en latin. Comme hypnotisées par la musique de Franco Mento, tantôt synchrones, tantôt suivant leur rythme propre, elles avancent, reculent, se cambrent en angles savants ou sont prises d’étranges convulsions. Sous la lumière de Gregor Glogowski, leurs silhouettes et leurs ombres dessinent des créatures venues d’un autre monde. Soucieuse d’ouvrir de nouvelles perspectives au mouvement et guidée par la notion de « corps impensé », la démarche artistique de Rafaële Giovanela est depuis longtemps hantée par les figures d’êtres hybrides, mi-automates, mi-animaux. Chaque nouvelle pièce s’appuie sur un long processus de recherches dans lesquelles l’imposition de contraintes, combinée à un travail d’improvisation, permet l’émergence d’un nouveau langage chorégraphique et ici d’une nouvelle Vis Motrix.