Les Contes de la Lune vague après la pluie
XVIe siècle. Deux villageois ambitieux partent à l’aventure : le potier Genjuro désire profiter de la guerre pour s’enrichir, le paysan Tobei rêve de devenir un grand samouraï. À la ville, Genjuro est entraîné par une belle et étrange princesse dans son manoir où il succombe à ses sortilèges… Pendant ce temps, le malheur fond sur les épouses délaissées : Ohama est réduite à la prostitution, Miyagi est attaquée par des soldats affamés.
Dans Les Contes de la lune vague après la pluie on peut projeter tout l’imaginaire occidental de l’Orient japonais : les paysages, où terre, eau et ciel se mêlent, le légendaire, les histoires de fantômes, la place de la littérature, du nô et du kabuki dans le cinéma de Mizoguchi. Voyage à travers les images de ce Japon du XVIe siècle, à travers le temps qui nous révèle que les personnages de Mizoguchi sont aussi actuels qu’archétypaux, voyage géographique et spirituel qui, chez le cinéaste, est un thème constant, un thème clé.