Les Chariots de feu
Aux Jeux olympiques d’été de 1924 à Paris, deux coureurs à pied britanniques concourent pour des raisons différentes : le premier par ferveur religieuse, le second contre les préjugés antisémites…
Le générique des Chariots de feu offrit au sport des années 1980 son emblème musical : une composition électronique signée par Vangelis, qui tranche avec l’inscription historique du film. Le titre de ce dernier est extrait de l’hymne anglais Jerusalem qu’on entend dans la dernière séquence, mais c’est sans doute aussi une référence à La Solitude du coureur de fond (également proposé dans le présent programme), où ce chant religieux se fait entendre sur un mode beaucoup plus acerbe. Le film de Hugh Hudson (cinéaste issu de la publicité, essentiellement connu par ailleurs pour Greystoke, la légende de Tarzan qui lança Christophe Lambert) fut l’un des plus grands succès du cinéma anglais de l’époque et obtint quatre Oscars, dont celui du meilleur film.