Le Petit Chaperon rouge
Avec Le Petit Chaperon rouge, une fois n’est pas coutume, le collectif Das Plateau se confronte à la création jeune public et le résultat est une pépite d’une beauté esthétique bouleversante qui creuse aux racines du conte des frères Grimm pour mieux en extraire la vision optimiste et roborative.
« Sur le plateau, un immense tissu rouge recouvre le sol et le fond de scène, croit-on à première vue, mais l’image scénique suivante nous invite à comprendre que le mur du fond est, en réalité, un miroir réfléchissant le sol. De ce jeu d’optique subtil et vertigineux, de ces photographies imprimées sur toiles et animées par un véritable concert de lumière qui vient donner l’illusion du mouvement, naissent des visions sublimes et pénétrantes, des perspectives bucoliques et des paysages champêtres, habillés d’une création musicale et sonore envoûtante. L’ADN de Das Plateau est là, rompu à une maîtrise aguerrie des nouvelles technologies, l’hybridation de la forme au rendez-vous.
Le conte des Frères Grimm, sur lequel s’appuie le spectacle, est ici narré autant que joué. Un procédé qui nous rapproche de la tradition orale tout en initiant le jeune public à un théâtre contemporain qui met à nu ses artifices. Ce spectacle d’une beauté époustouflante invite à repenser les récits que l’on transmet et souffle un vent régénérant. » — Marie Plantin / sceneweb.fr
Céleste Germe : « Nous avons voulu un Chaperon rouge résistant, une héroïne positive qui dépasse le danger, quel qu’il soit. Cette petite fille n’a pas peur, elle est libre et elle fait sa vie d’enfant avec courage et intelligence. » La Terrasse
[LA PRESSE EN PARLE]
« […] Un petit bijou de délicatesse et d’intelligence. […] Ce Petit Chaperon rouge est un véritable émerveillement tout public » Les Inrocks
« On est comme dans un vaste jeu d’enfants, qui auraient entre leurs mains tous les moyens du théâtre d’aujourd’hui pour créer leur monde imaginaire. […] On s’enfonce avec bonheur dans cette forêt, où le visible et l’invisible vont main dans la main, au rythme dansant et allègre d’une petite fille intrépide. » Le Monde
« L’incroyable collectif Das Plateau avance avec la croyance chevillée au corps que l’on peut montrer des images complexes aux enfants. Et joue à un jeu passionnant avec les limites du montrable, là où peut naître l’émoi esthétique. » L’Oeil d’Olivier
« Si la morale de l’histoire et la manière dont Antoine Oppenheim et Maëlys Ricordeau la racontent sont joyeuses, la façon de la camper est magnifique. […] Un spectacle éblouissant et jubilatoire. » La Terrasse
« Les personnages de la mère, du Petit Chaperon rouge et de la grand-mère sont pris en charge par Maëlys Ricordeau tandis que le loup est l’affaire d’Antoine Oppenheim. Tous les deux sont merveilleux, d’une justesse et d’une sobriété radieuse, avec une pointe d’espièglerie bienvenue. […] Tout, dans ce spectacle sombre et lumineux à la fois, est remarquable de délicatesse et d’intelligence. » Sceneweb
« On a peur, on tremble, et on se libère de sa peur. C’est si bon, un ressort vieux comme le monde et comme les contes initiatiques. » La Provence