Le Manoir de la peur
Depuis qu’un mystérieux inconnu et son domestique se sont installés dans le manoir des environs d’un village provençal, une vague de crimes s’est abattue sur le pays et sème la terreur chez les habitants. Le jeune Jean Lormeau, refusant de céder à la peur, part à la rencontre de l’inquiétant propriétaire pour percer son secret.
L’Homme noir est le premier film fantastique réalisé par Alfred Machin dans son studio de Nice, après une série de comédies, de drames et de satires qui remportèrent un vif succès, notamment grâce à la présence sur l’écran des animaux qui l’entourent depuis ses deux séjours en Afrique de 1908 et 1910. Machin trouve dans le village de Gattières, à vingt kilomètres au nord de Nice, les façades austères, les rues étroites et tortueuses qui lui permettent de créer une atmosphère étrange, renforcée par l’usage de l’éclairage artificiel, novateur à l’époque. Romuald Joubé, drapé dans une ample cape, sous un large chapeau noir, y campe un personnage romantique à l’âme inquiète, dans des décours en perspectives qui évoque le cinéma expressionniste allemand. Le film fut trop innovant pour la critique et le public de l’époque, qui ne s’attendaient pas à rencontrer Alfred Machin sur ce terrain de l’étrange et du fantastique fort peu arpenté par les réalisateurs français. Le film peina d’ailleurs à trouver un distributeur. C’est en 1927, soit presque trois ans après sa réalisation, que Universal, compagnie américaine qui abreuvait alors les salles populaires de films d’action et de serials, sort le film rebaptisé Le Manoir de la peur. Habile créateur d’atmosphères, Alfred Machin sait aussi mettre en scène des séquences spectaculaires comme celle de l’accident d’un train sur un viaduc qui le précipite au fond d’un ravin dans l’explosion de la chaudière de la locomotive…
L'accompagnement musical

Maxime Dangles
Touche-à-tout surdoué de la scène électronique, Maxime Dangles est passionné de synthétiseurs modulaires et d’installations live immersives. Il émerveille également dans l’électronica (son album Chanfleury) et la musique à l’image (Sur la Route des alpes et Le Roman de Carpentier ont été créés à LUX). Enfin, il a monté récemment le label Jolene Records qui défend une house disco funk joyeuse dans l’esprit French Touch.

Tommy Rizzitelli
Batteur reconnu, Tommy Rizzitelli a été initié par son père, Roger « Bunny » Rizzitelli, batteur emblématique de Christophe, de Jean-Michel Jarre et fondateur du groupe culte Space Art. Tommy hérite d’un groove et d’une exigence artistique qui l’accompagnent dans ses différentes explorations sonores. Sa curiosité le pousse à enrichir son jeu de batterie avec des synthétiseurs analogiques et la technologie Sensory Percussion qui allie rythmes organiques et textures électroniques.

