Le Dernier Round
Pour séduire une jeune fille, le milliardaire Alfred Butler prétend être un boxer célèbre. C'est ainsi qu'il va devoir monter sur le ring pour entretenir la méprise et garder les sentiments de sa fiancée...
Le malentendu sur l’identité d’un personnage, volontaire ou non, est un ressort puissant de la comédie, au théâtre comme au cinéma. On songera aux contemporains de Buster Keaton, Charlie Chaplin et Harold Lloyd avec À la hauteur, ou encore à un chef-d’œuvre plus tardif de la comédie américaine par un génie du genre, Certains l’aiment chaud de Billy Wilder. Comme dans ses autres films et ceux des maîtres du burlesque cités plus haut, Keaton incarne le héros de ses films, dont l’impassibilité du visage contraste fortement avec la mobilité du corps. Et cette mobilité est dans Le Dernier Round d’autant plus importante qu’aux traditionnelles chutes et courses-poursuites du cinéma burlesque s’ajoute la nécessité pour le personnage principal d’apprendre à rendre les coups sur un ring !