Ariaferma
Une prison vétuste en voie de désaffectation, la plupart des détenus ont été évacués ainsi que leurs gardiens. Pour garder les détenus qui restent, il n’y a plus que Gaetano Gargiulo et ses hommes qui s’impatientent. Mais voilà que la directrice les prévient que leur séjour va se prolonger car on ne trouve pas d’endroit où transférer les derniers détenus. L’ambiance se tend… Gargiulo s’était toujours gardé de sympathiser avec les prisonniers, mais il va assouplir son attitude et révéler son humanité…
« Pendant l’écriture du film, nous avons visité beaucoup de prisons et rencontré ensemble les Directions, les gardiens et les détenus. L’ambiance était souvent détendue, rieuse. Puis, à la fin des entretiens, chacun reprenait son rôle et les hommes en uniforme ramenaient dans les cellules les détenus. Face à ce retour drastique à la réalité, nous, les extérieurs, nous nous sentions dépaysés. Ariaferma est un film sur l’absurdité de la prison. » — Leonardo Di Costanzo