La Mort n'existe pas
Après un attentat raté contre de riches propriétaires, Hélène abandonne ses compagnons et s’enfuit en forêt. Manon, son amie et complice lors de l’attaque, revient la hanter. Ensemble, elles revisitent le choix impossible entre la violence et l’inaction, dans un monde en pleine métamorphose.
Graphiquement, le film est tout simplement envoûtant, jouant dans chaque plan de trois couleurs dominantes et leurs dégradés. Les mariages de coloris créent à la fois l’étrangeté et l’harmonie, magnifiant cette forêt où le symbolique côtoie le fantastique. Ici le sang est beige, puis devient rouge, marquant les alternances entre choix qui sous-tendent cette œuvre à part, tendue et troublante.