Crossing Istanbul
Lia, professeure à la retraite, s’est promis de retrouver Tekla, sa nièce disparue depuis trop longtemps. Cette quête la mène à Istanbul, ville de tous les possibles. Elle y rencontre Evrim, une avocate qui milite pour les droits des personnes trans, et Tekla lui semble alors de plus en plus proche.
Après son très remarqué premier long-métrage Et puis nous danserons montré à LUX en 2019, voici le retour de Levan Akin avec un film attachant. Ce qui fait le charme et l’émotion de Crossing Istanbul, ce sont l’écriture de ses trois beaux personnages en quête de quelque chose. D’un parent pour l’une. D’une stabilité et d’évasion pour le second. Et d’une reconnaissance de genre pour la troisième. Un film dramatique mais pas larmoyant à la fois simple et complexe qui vulgarise et traite la transidentité avec empathie, tout en dressant un portrait magnifique de trois âmes en (re)construction avec beaucoup de finesse et de poésie, au sein d’une ville filmée comme rarement.