L'Odeur du vent
Dans une maison isolée au milieu d’une plaine d’Iran, un homme vit seul avec son fils alité. Un jour, le transformateur de la maison tombe en panne. Un électricien vient pour le réparer. Une pièce manque, il part à sa recherche qui sera semée de rencontres et d’obstacles…
On pense ici évidemment immédiatement au cinéma d’Abbas Kiarostami dans cette manière de filmer le quotidien dans sa simplicité, utilisant la caméra comme un révélateur parfait de la société iranienne. Après son dernier plan, le film laisse une trace indélébile qui démontre, une fois de plus, la vitalité et la force du cinéma iranien, qui n’a de cesse de révéler de nouveaux talents et de nouvelles histoires malgré l’adversité d’un système politique totalitaire qui entrave la liberté de sa population et de ses artistes.