Tótem
Sol, une fillette de sept ans, est emportée dans un tourbillon de préparatifs menés tambour battant par ses tantes, pour l’anniversaire de son père Tona. Au fil d’une journée dont le point d’orgue est un événement aussi redouté qu’attendu, Sol comprend peu à peu la gravité de cette célébration.
Ce qui fait la singularité mais aussi toute la beauté du second film de Lila Avilés après La Camarista, c’est cette approche quasi animiste de ce clan, l’authenticité avec laquelle chacun de ses membres est dépeint.
Il n’y a dans Tótem aucun paroxysme, aucune montée en tension, juste ce ballet d’être humains en interaction avec d’autres, révélant entre douceur et simplicité ce subtil mélange de force et de faiblesse dont sont tissés tous les liens, en cette douloureuse occasion.