Sous les figues
Au milieu des figuiers, pendant la récolte estivale, de jeunes femmes et hommes cultivent de nouveaux sentiments, se courtisent, tentent de se comprendre, nouent - et fuient - des relations plus profondes.
Au sujet de la façon dont la cinéaste filme ses figuiers, celle-ci commente : « Je crois que c’est très représentatif du pays. Nous vivons dans un beau pays, avec une belle lumière, mais à l’intérieur, dans les régions rurales, les jeunes étouffent ». Les adolescents que Sehiri dépeint sont comme des fruits, ils sont en train de mûrir. Mais il y a chez la réalisatrice un regard riche et chaleureux qui emporte le spectateur.
Sous les figues est le conte d’un jour comme un autre, mais un jour de plus. Pas celui d’une lutte gagnée, ni d’une révolution, mais d’un battement dont les fruits sont déjà une grande promesse. Reste alors des rêves, et des regards…