Rouge comme le ciel
Mirco perd la vue à l'âge de dix ans et doit poursuivre sa scolarité dans un institut spécialisé. Loin de son père, il ne peut plus partager avec lui sa passion du cinéma. Il trouve pourtant le moyen de donner vie aux histoires qu'il s'invente: il enregistre des sons sur un magnétophone, puis les monte. L'école très stricte n'approuve pas du tout ses expériences et fait tout pour l'en écarter. Mais Mirco, loin de se résigner, poursuit sa passion…
Rouge comme le ciel est un très beau film sur l'enfance où, avec Mirco, un garçon intrépide que rien n'arrête, nous partageons le quotidien de ces enfants assignés à vivre loin de leurs familles, parce qu'aveugles. Nous partageons leurs joies comme leurs désarrois et solitudes, avec une émotion parfois poignante. Toute la beauté du film réside dans ce réalisme humaniste qui s'attache à nous dévoiler le quotidien d'enfants exclus et discriminés car touchés par le handicap. Rouge comme le ciel nous fait sentir combien le monde ne s'arrête pas à nos peurs, ni même nos différences.