Prima la vita
Un père et sa fille habitent les mondes de l’enfance. Il lui parle comme à une grande personne et l’entraine dans des univers magiques débordants de vie et d’humanité. Il est le grand cinéaste de l’enfance et travaille sur Pinocchio. Un jour, la petite fille devient une jeune femme et l’enchantement disparait. Elle comprend que la rupture avec l’enfance est inéluctable et a le sentiment qu’elle ne sera plus jamais à la hauteur de son père.
« C’est un film qui remet en lumière des moments personnels dont j’espère qu’ils sont universels. L’idée de me concentrer exclusivement sur la relation père-fille est venue spontanément pendant que j’écrivais le scénario. Ce n’était pas directement un choix, c’était naturel dans la mesure où je partais de fragments de souvenirs dans lesquels il n’y avait que nous deux. […] Rendre cet hommage à la fois public et privé à mon père impliquait pour nous trois de marcher à travers le feu. » — Francesca Comencini