Conférences

Peinture : Lucian Freud, chair fraîche

L'art britannique au 20e siècle, avec Les Amis du Musée

« Je peins les gens non pour ce qu'ils semblent être, ni exactement en dépit de ce qu'ils semblent être, mais pour ce qu'ils sont. » déclarait Lucian Freud. Invariablement, il a peint des portraits, souvent des nus, pas seulement pour fixer leur image dans la durabilité de la peinture mais plutôt pour les dire vivants dans la fraîcheur du geste du peintre.

Par Pascal Thevenet, chargé de cours en esthétique. Les îles britanniques valent comme
isolat mais sans que cela ne suffise. L’histoire de la colonisation le montre. Mais au 20e siècle, dans la lente désagrégation de l’empire, l’art britannique prend-il le relais de la politique ? Est-il un art politique ou politiquement de l’art ?