Les Petites vertus
Cie Melampo
« Les enfants ne nous appartiennent pas mais nous nous leur appartenons, nous devons être pour eux un simple point de départ, un tremplin d’où ils s’élanceront pour sauter. » — Natalia Ginzburg
Sur scène trois générations : le grand-père, la mère et l’enfant. Le toucher est une des sensations premières et une des plus fortes de la petite enfance. Ce sont les mains que le tout-petit voit le plus près au tout début de sa vie et c’est à travers elles qu’il commence son dialogue avec sa mère et avec le monde. Dans cette création, Eleonora Ribis poursuit ses recherches autour de la question fondamentale du fil tissé entre les générations et de la pensée de Natalia Ginzburg, et vient nous proposer un poème avant la lettre.
Dans cette nouvelle création théâtrale et visuelle à destination de la petite enfance, Eleonora Ribis souhaite raconter le lien parent-enfant.Une relation qui se construit chaque jour, à travers chaque geste. Comment le tout-petit se situe-t-il dans la chaîne des générations ? Comment et à quel moment commence-t-on à sentir qu’on appartient à un long fil de transmission ?
Sur scène, les mains, les corps racontent ce dialogue entre générations : du premier geste d’accueillir au monde à celui de laisser partir. Pour accueillir à nouveau. Dans un dispositif scénographique qui enlace ensemble le public et la scène - comme les bras du parent entourent l’enfant - à chaque séance un tout-petit du publicviendra participer à la construction de ce rapport.
Un rapport, un dialogue fait de silence et de mots.Les mots de Natalia Ginzburg, autrice de Les Petites vertus, viendront comme une évocation, comme une tendre caresse, toucher nos oreilles.