I Basilischi
Antonio, fils du notaire d’une petite ville du sud de l’Italie, a 20 ans et passe ses journées à s’ennuyer avec ses amis Francesco et Sergio. Les jours s’écoulent, interminablement semblables, meublés des mêmes discussions et de la même absence d’activité. Un jour, Antonio se voit offrir la possibilité d’aller vivre à Rome où il s’inscrit à l’Université. Mais de retour au pays pour une journée, il décide de ne plus repartir…
Lina Wertmüller débute comme assistante de Fellini sur Huit et demi (1963). La même année, sous l’influence du Maestro, elle réalise, avec une partie de son équipe, I basilischi, son premier long-métrage. D’inspiration éminemment fellinienne, I basilischi témoigne de la maitrise précoce de sa réalisatrice et de sa parfaite connaissance technique. Le film recevra deux prix au 16e Festival de Locarno, la Voile d’argent et le prix Fipresci. Cette reconnaissance donnera à la cinéaste une sérieuse impulsion pour la suite de sa carrière. Une carrière que Lina Wertmüller placera notamment sous le signe du combat pour l’égalité des sexes : encore plus qu’en France à l’époque, les places pour les femmes étaient rares dans le cinéma italien.