Cycle de conférences
Le nouveau réalisme
Par Pascale Lepinasse, historienne de l’art
L’école de Nice, nouvel épicentre de la modernité artistique : autour de Martial Raysse, Arman, Yves Klein, et Ben
À la fin des années 50 se mobilisent plusieurs artistes déterminés à intégrer l’art à la vie sans que nul cloisonnement ne les sépare. Un nouvel avant-gardisme naît, à la genèse de l’art contemporain. Chacun à sa manière s’approprie et détourne matériaux et images de leur monde et de leur temps.
→ JEUDI 2 FÉVRIER / 16H
Collecteurs et bricoleurs de génie : réinventer la matière et la forme
Assemblages et accumulations éclectiques, compressions automobiles, art du déchet, affichisme… les Nouveaux Réalistes puisent dans leur environnement direct outils et méthodes pour interroger
la matière dans tous ses états.
→ JEUDI 2 MARS / 16H
L'art vidéo et le mouvement Fluxus
Dès lors que l’artiste partage les mêmes intérêts que ses contemporains et puise ses modèles
dans le présent, la technologie s’impose à lui. Nouveau média à disposition et symbole essentiel
des « 30 glorieuses », la télévision devient support créatif pour l’artiste coréen Nam June Paik,
qui s’applique à conjuguer formes électroniques et musique expérimentale. À l’origine de l’art vidéo,
il rejoint en 1964, le mouvement transdisciplinaire Fluxus.
→ JEUDI 16 MARS / 16H
La figuration narrative
Par Pascale Lepinasse, historienne de l’art
« Dire en peinture » : Genèse de la Figuration Narrative
Tournant le dos à l’abstraction et à des formes d’expression expérimentales comme l’art
conceptuel et le Nouveau Réalisme, la Figuration Narrative prône le retour à la peinture et à l’image.
Les pionniers, Jacques Monory, Bernard Rancillac ou encore Télémaque, décrivent leur vision
de l’actualité politique, sociale ou humanitaire au moyen de l’imagerie populaire et de techniques hybrides, mixant peinture, photos de presse, images cinématographiques et objets du quotidien.
→ JEUDI 23 mars / 16H
La peinture engagée et ses codes
Membres actifs de la Figuration Narrative, Gérard Fromanger, Erro, Adami, Gilles Aillaud entre autres, regardent l’art comme un outil de transformation sociale, un instrument au service du militantisme qu’ils exprimeront pleinement pendant mai 68.